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Le marché du travail canadien : au-delà de la pandémie

Publié 11-05-2021
Jeune femme d’affaires sur une rue bondée

On oublie souvent que la pénurie de main-d’œuvre au Canada sévit depuis 10 ans. Si les effets de la pandémie sur le marché du travail sont temporaires, les problèmes d’embauche risquent de perdurer jusqu’en 2030 au moins. Pour recruter efficacement en ces temps de reprise économique, les employeurs doivent comprendre les causes profondes de la crise de l’emploi.

Marché du travail Employeurs

Dans cet article, John Cappelli, vice-président de la gestion de sites, Priscilla LoStracco, directrice de la réussite client, Andrea Mancini, directrice du développement des affaires et Christian Robert, directeur de l’intelligence d’affaires et de l’analyse de données d’Adecco Canada se penchent sur l’état du marché du travail. Ils examinent la baisse du taux d’activité, l’insuffisance du taux d’immigration, le déséquilibre de l’offre et de la demande et la montée de l’inflation pour comprendre comment les entreprises peuvent se démarquer.

La crise de l’emploi en 2021

Résumé

En 2021-2022, on ne peut plus parler de pénurie, mais de crise de l’emploi.

En septembre 2018, la Banque de développement du Canada (BDC) a publié un rapport intitulé Pénurie de main-d’œuvre : un problème tenace. Son constat : « les pénuries de main-d’œuvre ne se résorberont pas avant au moins une dizaine d’années ».

Dans une étude plus récente de 2021, Comment s’adapter à la pénurie de main-d’œuvre, elle écrit :

« Le problème de la main-d’œuvre au Canada n’a pas commencé lors de la pandémie. Il résulte du vieillissement de la population et de la baisse connexe de la participation au marché du travail, qui a commencé il y a plus de 20 ans. La pandémie a amplifié le problème en déstabilisant une situation déjà précaire. »

Les mesures sanitaires et les aides gouvernementales comme la PCRE ne sont donc pas les seuls (ni les principaux) facteurs de la rareté de la main-d’œuvre. Pour comprendre le défi de l’embauche, il faut aller au fond du problème, en commençant par la démographie de la population active.

Déclin du taux d’activité au Canada

On constate un écart considérable entre le nombre de nouveaux venus sur le marché du travail et le nombre de départs à la retraite.

Plus précisément, le vieillissement de la population comprime le taux de participation. Les 55 à 59 ans forment le groupe démographique le plus important au Canada. Selon Statistique Canada, 36 % de la population active aura 55 ans ou plus d’ici 2023, un chiffre qui passera à 39 % d’ici 2028.

Le départ à la retraite de la génération des baby-boomers stimulera la forte demande de travailleurs : pas moins de 3,9 millions de postes devraient se libérer entre 2019 et 2028.

Ce déséquilibre n’est qu’un signal d’alarme parmi d’autres. La croissance de la population active ralentit et il n’y a pas suffisamment de nouveaux venus pour compenser le nombre massif de départs.

Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada prévoit 214 200 entrants pour 564 000 postes créés chaque année, soit une demande deux fois supérieure à l’offre de travail.

Le taux de participation devrait baisser dans la prochaine décennie, au fil des départs à la retraite et du ralentissement de la croissance de la population active, bientôt réduite à peau de chagrin.

Taux d’immigration insuffisant

En temps normal, l’immigration compense les pénuries dans la main-d’œuvre nationale. Il s’agit d’un pilier de notre marché du travail, où près d’un travailleur sur quatre est d’origine étrangère.

Cependant, la pandémie a coupé le flux d’immigrants et de travailleurs et d’étudiants étrangers capables et désireux d’entrer au Canada. En 2020, le taux d’immigration a baissé de 46 %, atteignant son creux le plus bas depuis 1998. Cette chute brutale a exacerbé les difficultés du marché du travail.

Aujourd’hui, le taux d’immigration semble se rétablir, même si les données n’ont pas encore été publiées pour la fin de l’année. Pour l’instant, le Canada est en bonne voie d’atteindre son objectif d’accueillir 401 000 nouveaux résidents permanents en 2021. Elle prévoit également 411 000 admissions en 2022, et 421 000 en 2023.

Cependant, ces cibles ne suffiront pas à contrer le déclin de la population active. D’ici 2030, on s’attend à ce que l’immigration devienne le seul moteur de croissance démographique.

« En 2020, le pays a accueilli 184 000 immigrants au lieu de 314 000. Il va falloir des années pour compenser cette perte, même avec la croissance prévue. Ces chiffres montrent que le Canada va devoir se démarquer sur la scène internationale pour attirer les jeunes, les travailleurs qualifiés et les télétravailleurs. » — Priscilla LoStracco, directrice de la réussite client.

Déséquilibre de l’offre et de la demande

Le déséquilibre sectoriel est autre facteur de la crise de l’emploi. Il est évident que l’économie au sortir de la crise n’est pas celle d’avant.

En particulier, la répartition de la main-d’œuvre entre les secteurs a changé. Même si le taux de chômage global s’est rétabli, dix secteurs connaissent un taux d’emploi inférieur à celui de février 2020, dont le commerce en gros et de détail, le secteur manufacturier, l’information, la culture et les loisirs. En revanche, sept secteurs, dont la santé, l’aide sociale, l’assurance, l’immobilier et l’administration publique ont étoffé leurs effectifs.

« Il y a eu une mutation économique profonde. Cette redistribution, qui reflète le déphasage entre l’offre et la demande sur le marché de l’emploi, explique partiellement la présence simultanée d’un taux de chômage élevé et d’un nombre important de postes à pourvoir. » — Christian Robert, directeur de l’intelligence d’affaires et de l’analyse de données.

Les secteurs qui ont le plus de mal à recruter étaient souvent les plus touchés par la pandémie. Beaucoup de travailleurs ont choisi de changer de carrière en raison, entre autres, des confinements répétés et des mises à pied temporaires. Ils cherchaient des emplois moins exposés au virus, des salaires concurrentiels, des opportunités de télétravail et de réorientation et un meilleur équilibre travail-vie personnelle. Par conséquent, il y a un décalage entre les besoins de la reprise économique et des chercheurs d’emploi.

Hausse de l’inflation et du coût de la main-d’œuvre

L’inflation a aussi contribué de façon notable à la crise de l’emploi.

Les salaires actuels ne sont pas suffisants pour couvrir la hausse du coût de la vie. Selon le gouvernement du Canada, l’indice des prix à la consommation (IPC) a augmenté de 4,1 % en août par rapport à l’année précédente. Ce taux, près de 400 fois supérieur à celui de 2020, est le plus important en 18 ans. De plus, la Banque du Canada prévoit une majoration de 3 % en 2021, et de 2 à 3 % en 2022, ce qui est bien au-delà de la moyenne des dix dernières années.

Inévitablement, la flambée du coût de la vie alourdira le fardeau financier des travailleurs. Pour attirer et retenir les talents qualifiés dans un bassin appauvri, les entreprises devront se plier à leurs attentes. Simplement, la demande croissante de travailleurs exercera une pression à la hausse sur les salaires.

Dans un article récent de Reuters, la journaliste Julie Gordon discute avec Tanya Cerniuk, vice-présidente aux ventes d’Adecco, de la nécessité d’offrir des augmentations de salaire, mais aussi des primes à la signature et des primes horaires d’assiduité et de rétention.

Les travailleurs d’aujourd’hui sont plus sélectifs. Ils veulent un régime de rémunération plus complet : salaire, avantages sociaux, congés payés, conciliation travail-famille et flexibilité.

« Pour l’employeur, le coût de la main-d’œuvre représente la somme des salaires payés, des avantages sociaux et des cotisations sociales. Certes, le salaire est un élément important, mais ce n’est pas le seul critère d’évaluation d’une offre pour les candidats. » — Andrea Mancini, directrice du développement des affaires.

La rareté et la forte demande de main-d’œuvre créeront inévitablement des coûts supplémentaires pour les entreprises. Cependant, John Cappelli, vice-président de la gestion de sites, explique que la hausse des salaires est souvent moins onéreuse que les pertes causées par le manque d’effectifs.

« Les entreprises qui comprennent ce coût d’option et augmentent les salaires en conséquence voient une croissance et une fidélisation accrue par rapport à la concurrence. »

En résumé : La crise de l’emploi au Canada en 2021

Un problème tenace

Dans l’après-pandémie, la course aux talents est acharnée. Il faut comprendre que le problème ne disparaîtra pas de lui-même quand les restrictions liées à la pandémie et les aides gouvernementales seront levées. Le vieillissement de la population continuera de miner le taux d’activité et le nombre de jeunes et d’immigrants sur le marché du travail sera insuffisant pour soutenir les secteurs en difficulté. Entretemps, l’inflation favorisera les revendications salariales.

Selon les estimations actuelles, la crise de l’emploi pourrait durer jusqu’à 2028-2030. Par conséquent, il est primordial d’adopter de nouvelles stratégies d’embauches à l’interne. Les entreprises doivent s’adapter rapidement pour attirer les chercheurs d’emploi.

Les données nous aident à mieux comprendre les tendances macroéconomiques, mais comment les entreprises peuvent-elles faire le lien avec leur marché local et y tirer leur épingle du jeu? Adecco Canada peut vous aider.

Adecco est le plus important fournisseur de services de recrutement et RH au Canada. Elle dispose d’un réseau de plus de 50 succursales et sert des milliers d’entreprises canadiennes pour « transformer le monde du travail en aidant les gens à faire ce qu’ils aiment ».

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